Faire une bonne fiche ou une carte mentale

Le cerveau retient peu de choses si elles ne sont pas retravaillées et répétées. En moyenne, il faut revoir une information sept fois pour vraiment l’intégrer, et pas seulement en la relisant passivement. Il faut qu’elle circule : qu’on l’écrive, qu’on l’explique, qu’on la reformule. C’est pour ça que créer des fiches ou des cartes mentales est utile, cela permet de mémoriser activement.

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Ce n’est pas un résumé, ni une transcription. C’est une version transformée du cours. L’idée est de passer d’un contenu dense à quelque chose de clair, rapide, et facile à revoir.

Une bonne fiche répond à une seule question : qu’est-ce que je dois absolument retenir ?

Pour la construire, on part du cours et on se pose trois questions simples :

Une fiche utile tient sur une page. Elle doit vous permettre, en deux minutes, de refaire le lien avec tout un chapitre.

Elle est plus visuelle, mais pas moins rigoureuse.

Une carte mentale commence toujours par une idée centrale. On l’écrit au milieu d’une feuille. Par exemple : “La ventilation d’un bâtiment”.

Autour, on trace des branches principales : “Objectifs”, “Types de ventilation”, “Règles à connaître”, “Erreurs à éviter”.

Ces branches se déploient ensuite en sous-branches : sous “Types de ventilation”, on peut détailler “Naturelle”, “Mécanique”, “Double flux”, etc.

Ce mode d’organisation s’appelle un plan en étoile. On part d’un point central (le sujet principal) et on fait rayonner toutes les informations autour, comme les branches d’un arbre ou les rayons d’un soleil. Chaque branche développe une idée, de manière autonome mais toujours connectée au centre.

L’idée, c’est de déplier la pensée, visuellement, pour mieux en percevoir la structure. Ne faites pas de phrases longues, utilisez des mots-clés, des flèches, quelques couleurs pour différencier les familles d’idées. Ce que vous mettez dans la carte, c’est ce que vous avez compris du sujet, et non ce que le cours vous a dicté. Partez

donc de ce que vous êtes capable de reformuler sans vos notes. Si vous êtes encore trop dans la copie, c’est que la carte est prématurée.

L'une ne vaut pas mieux que l’autre, c'est à vous de choisir quel outil vous préférez. Ce qui compte, c’est que l’outil vous serve, pas qu’il soit parfait, qu'il vous donne envie d’y revenir.

Pour conclure, le cerveau fonctionne par rappels espacés. Relire ce qu’on a produit une seule fois ne sert à rien. C’est la répétition, plus que l’esthétique de la fiche, qui fera la différence.